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Nouvelle taxe carbone en Afrique du Sud en 2026 : un équilibre délicat entre industrie et écologie

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Nouvelle taxe carbone en Afrique du Sud en 2026 : un équilibre délicat entre industrie et écologie
Les pays émergents sont tiraillés entre droit au développement et préoccupations écologiques. C'est dans cette recherche d'équilibre que l'Afrique du Sud prévoit de nouvelles dispositions relatives à la taxe carbone.

 

L’Afrique du Sud, quinzième émetteur mondial de gaz à effet de serre et leader africain dans l'adoption de politiques climatiques, s’apprête à réviser sa taxe carbone en 2026. Introduite en 2019, cette taxe constitue une initiative pionnière sur le continent, mais elle fait l'objet de critiques divergentes entre industries et activistes climatiques.

La réforme prévue pour 2026 apportera des ajustements majeurs. Les entreprises seront autorisées à utiliser des compensations carbone pour couvrir jusqu’à 25 % de leurs émissions issues de la combustion, contre une limite actuelle de 10 %. Dans le même temps, les allocations exemptées d’impôt, qui représentent aujourd’hui 60 %, seront réduites à 50 %. Cette réduction se poursuivra à un rythme annuel de 2,5 points jusqu'en 2030.

La réforme prévue pour 2026 apportera des ajustements majeurs. Les entreprises seront autorisées à utiliser des compensations carbone pour couvrir jusqu’à 25 % de leurs émissions issues de la combustion, contre une limite actuelle de 10 %. Dans le même temps, les allocations exemptées d’impôt, qui représentent aujourd’hui 60 %, seront réduites à 50 %. Cette réduction se poursuivra à un rythme annuel de 2,5 points jusqu'en 2030.

Ces modifications soulignent la volonté du gouvernement sud-africain d’intensifier ses efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, elles ne font pas l’unanimité.

 

Les entreprises, à l’instar d’Eskom, dénoncent des exigences jugées trop strictes, craignant des répercussions économiques sur leurs opérations. De leur côté, les défenseurs de l’environnement estiment ces mesures insuffisantes face à l’urgence climatique mondiale.

 

En arrière-plan, l’Afrique du Sud continue de faire face à des défis énergétiques significatifs.

Son réseau électrique, largement dépendant du charbon, peine à répondre à la demande croissante tout en respectant les objectifs climatiques internationaux.

Cette révision de la taxe carbone reflète une tentative d’équilibrer les besoins d’une économie en développement et les pressions internationales pour une transition énergétique accélérée.

 

 

En définitive, cette réforme pourrait établir un précédent pour d'autres pays africains, illustrant les complexités de la lutte contre le changement climatique dans les économies émergentes.